Critique de la saison 2 de Chucky : La série fait des changements surprenants pour une saison fraîche et dangereuse
En ce qui concerne les franchises de films d’horreur, la série de films « Child’s Play » a toujours été l’une des plus agréables. Une franchise sur une poupée possédée par un tueur en série (merci, vaudou!) se baigne effectivement dans le camp à partir de sa prémisse même, et les films ont gagné un certain nombre de fans d’horreur inébranlables grâce à leur mélange unique d’humour et de menace. Lorsqu’une série télévisée a été initialement annoncée (la première série de l’histoire de la franchise), le créateur Don Mancini a promis qu’elle resterait ancrée dans les racines de la série tout en pivotant pour inclure de jeunes protagonistes adolescents. C’était une entreprise surprenante, mais dans l’ensemble, cela a très, très bien fonctionné.
La première saison de « Chucky » a vu la poupée Good Guy meurtrière préférée de tout le monde, imprégnée d’âme, avoir des plans plus grands que jamais. Chucky passe la saison à essayer de corrompre les jeunes protagonistes de la série pour qu’ils deviennent eux-mêmes des meurtriers, un acte qui aurait donné à Chucky une amélioration majeure. La saison se termine sur une note plus large, avec un camion entier rempli de poupées Good Guy meurtrières prêtes à assiéger les hôpitaux du monde entier. Andy réquisitionne le camion avant que la poupée maléfique Tiffany ne reçoive la goutte sur lui à son tour, envoyant le camion Chucky vers un destin inconnu. Avec sa fin à enjeux élevés, ses adaptations originales du mythe de la série et son nombre élevé de morts, comment le suivez-vous pour la saison 2 ?
La deuxième saison (dont on nous a fourni les deux premiers épisodes) semble jusqu’à présent prête à s’appuyer sur la première en revenant une fois de plus à l’essentiel, en explorant la nostalgie de la série et en laissant Chucky faire ce qu’il fait de mieux … soyez votre ami le plus meurtrier jusqu’à la fin de manière toujours inventive. Bien qu’il se déplace trop vite pour son propre bien, c’est une sortie forte jusqu’à présent avec un nouvel emplacement amusant et une approche de « retour aux sources » qui fonctionne largement.
Charles en charge : jours de meurtre, nuits de meurtre
La deuxième saison de « Chucky » commence par se lancer un peu de défi. Nous commençons avec Andy conduisant le camion plein de jouets de meurtre et utilisant une distraction pour perturber les plans infâmes de l’armée Chucky. Nous pivotons ensuite rapidement vers nos jeunes protagonistes à partir de la saison 1. Jake Wheeler (Zackary Arthur) s’éloigne avec sa nouvelle famille d’accueil, au grand dam de son petit ami Devon (Björgvin Arnarson). Lexy (Alyvia Alyn Lind) doit faire face à beaucoup de traumatismes à sa manière (lunatique), et le trio d’adolescents fait ce que tous les adolescents intelligents dans les films d’horreur font: ils se séparent … ou du moins c’est le plan avant qu’ils ne reçoivent un ensemble surprenant de menaces basées sur des poupées. La fin du premier épisode voit nos jeunes protagonistes chanceux réunis à Incarnate Lord (anciennement le Burlington County Home for Wayward Boys), un lieu du passé de Charles Lee Ray.
Zackary Arthur a bien grandi dans le rôle de Jake tout au long de la saison 1, et ici il commence la deuxième saison en toute confiance. Dès le départ, il souligne sa forte connexion romantique avec le jeune interprète toujours charismatique Arnarson (dont le Devon semble toujours naturel à l’écran). Les deux interprètes excellent l’un par rapport à l’autre, et la série est intelligente pour les réunir rapidement avec Lexy d’Alyvia Lind. Bien que les trois interprètes travaillent bien dans leurs rôles respectifs, leurs interactions (et leur antagonisme collectif aux manigances de Chucky) sont au cœur de la série, et c’est là que leurs performances atterrissent le mieux. Comme toujours, Brad Dourif exprime la poupée perfide avec autant de sociopathie joyeuse que jamais auparavant. Peu importe le nombre de poupées Chucky présentes dans une scène, Dourif leur apporte une distinction admirable et un sens de l’amusement qui anime les machinations du jouet maléfique.
Les performances de la saison 2 ici se construisent à une position forte, mais ne sont pas dépourvues de problèmes mineurs pendant qu’ils y arrivent. Une partie du problème réside dans la décision de séparer le trio central comme un dispositif d’intrigue pour les réunir à Incarnate Lord, certes, mais cela permet à la deuxième saison de démarrer un peu difficilement. Le plus gros problème ici est que les acteurs jeunes mais talentueux sont les plus convaincants ensemble – ils jouent bien les performances de l’autre, et en tant que tels sont plus convaincants ensemble qu’séparément. C’est un début chancelant qui est rapidement corrigé, mais cela a certainement un impact sur l’élan initial de la série au début.
Chucky est ton ami jusqu’à ce que tu sois mort
Le pivot vers Incarnate Lord est bien joué dans la série. Cela promet un lien plus profond avec Charles Lee Ray, bien sûr, ce qui est quelque chose que les fans de la franchise peuvent attendre avec impatience. Pour ses implications sur la seule saison, il offre un espace restreint et inconnu pour que les protagonistes puissent naviguer dans quelques sens. D’une part, Chucky peut ou non avoir un avantage physique qu’il n’avait pas dans la saison 1 si cette vieille école est intérieurement similaire à celle qu’il connaissait.
Pendant ce temps, Jake et Devon vont sans aucun doute avoir quelques difficultés à être des petits amis clandestins sous le toit vigilant du Seigneur incarné. Déplacer les protagonistes hors de leurs maisons et dans un territoire inconfortable est sûr d’augmenter les enjeux. Bien que le passage à Incarnate Lord place des défis clairs sur le chemin de notre jeune couple LGBTQ préféré, son effet sur Lexy n’est pas aussi clair. La saison dernière, nous l’avons rencontrée pour la première fois en tant qu’intimidatrice de Jake, puis amie, alors qu’elle devait faire face à l’impact très personnel des plans de Chucky sur son petit ami et sa famille. Cette saison, elle a rencontré des problèmes de nature beaucoup plus personnelle, mais il est un peu difficile de voir où son personnage ira au-delà du harcèlement continu de Chucky.
Bien que résoudre de manière ambiguë le plan Chucky de la saison 1 si tôt soit à première vue un choix curieux, cela concentre l’armée Chucky (ou du moins certains d’entre eux) dans la vie du protagoniste et ajoute du mystère à leurs prochains mouvements. Ceux-ci sont certainement bien utilisés pour la tension même à partir du premier épisode de la série. Simultanément, entre celui-ci et le pivot du deuxième épisode vers un nouveau territoire, le rythme de la saison est un peu approximatif par rapport au développement régulier de la saison 1. Ces changements fonctionnent pour le potentiel dramatique qu’ils construisent, mais la façon dont ils ont été gérés est plus abrupte qu’ils n’auraient pu l’être. Pourquoi ne pas laisser le sort du camion de poupées Chucky rester un mystère, alors nous sommes aussi surpris que les protagonistes que les good guys malveillants continuent d’apparaître? Quelques occasions manquées dans la configuration, quelque peu contrebalancées par le potentiel considérable de ce que les nouveaux pivots ouvrent.
« Chucky » est déjà parti pour les courses de la saison 2, et bien que son chemin ait été parfois ambigu et rocailleux, il semble construire un fort potentiel de série. L’adorable murder-scamp de Brad Dourif a autant de charme menaçant que jamais, tandis que beaucoup de mystère attend nos protagonistes dans un nouvel endroit mystérieux et peut-être hostile. Il y a un nombre incalculable de poupées Chucky qui sont certaines de causer un ruckus, et la saison 2 embrasse déjà ce qui a rendu la première si mémorable. Bien que quelques facteurs importants aient besoin d’un peu de temps pour atterrir correctement, jusqu’à présent, il semble avoir les bonnes choses pour coller encore un autre atterrissage de télévision.
La saison 2 de « Chucky » sera diffusée le mercredi 5 octobre à 21h, simultanément sur USA et Syfy.
